4 pistes pour simplifier un sujet et être suivi !

Managers, pourquoi est-il si difficile de faire simple quand notre cerveau ne rêve que de cela ? Faire simple (et faire court) réunit 4 conditions.

Pourquoi est-il si difficile de faire simple… quand notre cerveau ne rêve que de cela ?

Nous sommes quasiment tous, parfois, victimes du syndrome de complexification ! Syndrome provoqué par de multiples facteurs, parfois paradoxaux, inhérents à notre nature humaine… Faire simple – ce qui va généralement avec faire court – réunit 4 conditions.

1. Du temps

Faire simple, c’est sélectionner l’information pertinente parmi de multiples, synthétiser, la rendre facilement accessible etc. On fait rarement simple du premier coup, il faut souvent aller et venir, laisser mûrir, changer quelque chose…

Vous avez sûrement déjà fait cette expérience : rédiger le compte rendu d’une réunion de 2 heures. Pour qu’il soit lu et suivi des actions attendues, il doit être extrêmement concis, mettre en évidence les 3 ou 4 points clés qui n’auront pas été forcément abordés dans l’ordre ni sous la forme attendue, rappeler les décisions prises. Il doit permettre à un individu extérieur à la réunion de comprendre ce qu’il s’y est passé d’essentiel.

Je défie quiconque de réaliser l’exercice en 10 minutes !

2. Du jus de cerveau

Élaguer réclame des efforts d’analyse, de hauteur de vue. Il s’agit de se mettre à la place de nos interlocuteurs ou utilisateurs : de quoi ont-ils besoin ? Que savent-ils déjà ? Quel est LE message clé à leur communiquer ?

La simplicité gomme la confusion des propos… justement parce qu’elle a fait la démarche de les clarifier, d’établir des liens utiles, de supprimer ceux qui ne le sont pas.

« La simplicité est la sophistication suprême »
Léonard de Vinci

3. De la fermeté

Et il en faut pour faire barrière à l’exhaustivité, à la volonté de toujours en rajouter pour mieux se faire comprendre ou assurer ses arrières, prendre des garanties. Savoir dire « non », défendre que « le mieux est l’ennemi du bien » devient une compétence incontournable. Mais on ne se fait pas que des amis !

4. Et peut-être finalement, de l’humilité !

Car ne nous voilons pas la face, la complexité nous donne l’illusion d’être nous-mêmes très intelligents, très experts, puisque nous montrons alors notre habileté la manier !

A l’inverse, la simplicité nous fait craindre l’effet d’assimilation : si je fais simple, ne risque-t-on pas de croire que je le suis aussi ?

La simplicité ne viendra pas à nous toute seule… à nous d’aller la chercher contre vents et marées !

Module Faire simple du Gymnase du Management pour Manager

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